How Bad Governance Impedes Poverty Alleviation in Bangladesh
In 1995/96, 47.5 per cent of the population of Bangladesh were still living below the poverty line. While this represents a decline compared to 62.6 per cent in 1983/84, the absolute number of poor people has in fact increased over the same period. This paper argues that the persistence of poverty in Bangladesh originates less in the lack of resources for its alleviation than in the failures of governance.
These failures consist of a lack of a developmental vision, absence of a commitment that goes beyond rhetoric and that could translate the vision into policies and programmes, and weak capacities at the administrative, technical and political levels to implement such programmes. As a corollary of these failures, successive governments have surrendered ownership over national policy agendas in the field of poverty alleviation to international donors and NGOs. Furthermore, different areas of policy–making have been appropriated by special interest groups pursuing sectional concerns ...<BR><P>En 1995/96, 47.5 pour cent de la population du Bangladesh vivait encore en dessous du seuil de pauvreté. Même si la tendance est en baisse par rapport aux années 1983/84 où ce chiffre atteignait 62.6 pour cent, le nombre absolu de pauvres a néanmoins progressé au cours de cette période. Selon ce document, si la pauvreté se maintient au Bangladesh, c’est moins par insuffisance des ressources consacrées à lutter contre elle que du fait de lacunes dans la gestion des affaires publiques.
Celles–ci comptent notamment l’absence d’une vision du développement à long terme et un manque d’engagement pour inscrire cette vision dans des politiques et des programmes d’action, au–delà de la rhétorique. Les capacités administratives, techniques et politiques nécessaires pour mettre en oeuvre ces programmes font également défaut. Conséquence de ces lacunes : les gouvernements successifs ont abandonné aux donateurs internationaux et aux ONG la responsabilité des actions de lutte contre la pauvreté ...
