Over recent years, a number of emerging creditors have increased their aid and lending to Africa’s Low-Income Countries (LICs). This has fed worries that new official lenders may be undoing years of international efforts to rein in over-indebtedness in Africa, to reduce the continent’s exposure to foreign-currency denominated debt and to encourage good governance by making loans conditional on political and economic reforms. These worries are reflected in the G8 Action Plan for Good Financial Governance in Africa, which attempts to include emerging lenders in the DSF framework — the Joint Bank-Fund Debt Sustainability Framework. The empirical analysis of debt dynamics distinguishes three country groups: African HIPC, HIPC-China (High China Presence), and Resource-rich IDA-only. All groups display marked trends of lower debt ratios (in net present value terms, NPV), in most cases below debtdistress level for even the lowest governance groups. Evidence on links between growth and lending may even suggest that African HIPC are currently under-leveraged. Generally, there is very little evidence of “imprudent lending” to debt relief beneficiaries in the figures up to 2006. The Asian giants lower debt ratios a little through debt relief, but they do this even more through stimulating exports and growth. This holds in particular for those countries towards which their lending is mostly directed: the resource-rich countries, rather than the debt-relief beneficiaries.<BR>Ces dernières années, un certain nombre de créanciers émergents ont accru leurs aides et leurs prêts en faveur des pays d'Afrique à faible revenu (LIC). On s'est dès lors inquiété que ces nouveaux prêteurs officiels puissent défaire des années d'efforts internationaux dans le but de ralentir le surendettement en Afrique, réduire l'exposition du continent aux devises étrangères ainsi qu'à la dette en question et encourager une bonne gouvernance en faisant de sorte que les emprunts dépendent des réformes politiques et économiques. Ces inquiétudes transparaissent dans le plan d'action du G8 qui vise une bonne gouvernance financière et tente d'inclure ces nouveaux prêteurs dans le cadre du CSD : le « Cadre de soutenabilité de la dette du FMI et de la Banque Mondiale ». Malheureusement, la DSF n'a pas exactement le profil pour ce type de situation : elle encourage à indiquer dans une moindre mesure les nouveaux prêts, doit s'attacher à des indicateurs opaques de gouvernances diverses, ne parvient pas à atteindre les déterminants économiques généraux de la viabilité de la dette et n'arrive pas à prendre en considération les versements et les biens publics dans ses analyses sur la viabilité de la dette. L'analyse concrète des dynamiques de la dette distingue trois types de pays : les PPTE africains, les PPTE chinois (pays à forte présence chinoise) et les pays emprunteurs d'IDA uniquement riches en ressources. Tous affichent des tendances claires de faibles taux de dette (en termes de valeur actualisée nette, VAN) et se trouvent dans la plupart des cas, sous un niveau de détresse lié à la dette et cela même pour les pays issus du groupe aux plus faibles gouvernances. Cette indication sur des liens entre la croissance et les prêts semblerait même indiquer que les HIPC africains sont actuellement sous exploités. En général, il y a peu d'indications quant aux « prêts imprudents » sur les bénéficiaires de soulagement de la dette dans les chiffres allant jusqu'en 2006. Les géants asiatiques réduisent légèrement les taux de dette grâce à des soulagements de la dette, mais surtout grâce à une croissance et une exportation stimulée. Ceci vaut en particulier pour tous ces pays dont les prêts sont le plus souvent destinés aux pays riches en ressources que ceux bénéficiaires d'un soulagement de la dette.