Developing economies have to balance globalisation’s benefits and costs. Increased competition can lead to better distribution and productivity but benefits are not shared equally because some sectors or regions grow faster than others. In Southeast Asia, rapid economic growth has reduced inequality and poverty, but these trends have now gone into reverse. How can we ensure globalisation does minimal social damage? It is not clear how globalisation affects growth, equity and poverty, but growth affects equity and vice-versa. What is needed to reduce poverty and inequality are sound macroeconomic conditions, good governance, investment in rural areas to narrow the urban-rural growth gap, flexible labour markets, stronger institutions for provision of social services and greater access to education. More democracy will increase pressure for such measures as part of general investment in physical infrastructure, human resources and the environment ...<BR><P>Les pays en développement doivent trouver un équilibre entre les bénéfices et les coûts de la globalisation. Si l'intensification de la concurrence peut améliorer la distribution et la productivité, les bénéfices ne se partagent de manière équitable : certains secteurs ou régions ont une croissance plus vive que d'autres. En Asie du Sud- Est, la croissance économique rapide a permis de réduire la pauvreté et les inégalités, mais ces tendances se renversent aujourd'hui. Comment faire en sorte de limiter les dégâts sociaux de la globalisation ? Nous ne savons pas encore très bien comment la globalisation influe sur la croissance, l'équité et la pauvreté, mais nous savons que la croissance joue sur l'équité et réciproquement. Réduire la pauvreté et les inégalités nécessite des conditions macro-économiques saines, une bonne gouvernance, des investissements en milieu rural afin de réduire le différentiel de croissance entre villes et campagnes, des marchés du travail flexibles, des ...
