The set of monetary policy instruments has expanded since the start of the global financial crisis in the many OECD economies. Against this background, this paper analyses whether some of the new instruments should be retained in the long term when broader financial stability objectives are likely to feature more prominently as monetary policy goals than prior to the crisis. It also assesses if these new instruments should be used during the transition to this situation and when countries are stuck in persistent stagnation. In the post recovery situation, central banks could ultimately revert to targeting short-term market rates with small balance sheets. This might, however, require changes to monetary policy implementation due to new liquidity requirements. The transition to this situation will be lengthy and will require a mixture of liquidity draining instruments. Alternatively, they could adopt a floor system, which may benefit financial stability. The use of unconventional measures as a substitute for policy rate cuts will no longer be needed unless countries remain in persistent stagnation. Nevertheless, in the post-recovery normal, extended collateral and counterparty eligibility could be sustained, and currency swap lines among central banks could be expanded.<P>La conduite de la politique monétaire à l'avenir : L'utilisation d'instruments<BR>Dans de nombreux pays de l’OCDE, la palette des instruments de la politique monétaire s’est élargie depuis le début de la crise financière mondiale. Dans ce contexte, on s’efforce dans le présent document d’analyser s’il conviendrait de conserver certains de ces nouveaux instruments dans la durée, lorsque les objectifs de stabilité financière au sens large s’affirmeront probablement davantage en tant qu’objectifs de la politique monétaires qu’avant la crise. Il s’agit également d’évaluer si ces nouveaux instruments doivent être utilisés pendant la période de transition, et lorsque les pays sont enlisés dans une stagnation persistante. Après la reprise, les banques centrales pourraient revenir au ciblage des taux de marché à court terme avec des bilans d’ampleur modeste. Ceci pourrait toutefois obliger à modifier la mise en oeuvre de la politique monétaire, du fait des nouvelles exigences en matière de liquidité. La phase de transition vers une telle situation sera longue et nécessitera une panoplie d’instruments permettant de drainer des liquidités. Autrement, les banques centrales pourraient adopter un système de plancher, qui pourrait être bénéfique à la stabilité financière. Le recours à des mesures non conventionnelles pour suppléer des baisses des taux directeurs ne sera plus nécessaire, sauf si les pays se retrouvent dans une situation de stagnation persistante. Néanmoins, dans une situation normale d’après reprise, une extension des conditions d’admissibilité des garanties et des contreparties pourrait être maintenue, et les lignes de crédit réciproques entre banques centrales pourraient être élargies.