French Abstract: Le bonheur est un état d'esprit universel. Cependant, sa signification prend des formes spécifiques à la culture, allant des états d'esprit émotionnels à la satisfaction générale de la vie. La définition du « bonheur » est fortement influencée par le contexte philosophique et les conditions de vie matérielles respectives et est façonnée par les différences linguistiques. Même au sein des pays, la localisation et la structure sociale sont importantes dans la conceptualisation et la mesure du bien-être. Les exceptions confirment la règle. Dans l’étude anthropologique classique de Laura Bohannan sur les Tiv du Middle Belt nigériane dans les années 1950, le « retour au rire » signifiait le rire du désespoir, p. ex. quand les gens se moquaient de la misère humaine face à la sorcellerie omniprésente. Une autre exemption de la règle est liée aux confinements liés au COVID-19 qui ont été associés à une baisse de la satisfaction, indépendamment des caractéristiques spécifiques au pays ou du type et de la durée du confinement. En Afrique subsaharienne, tant le niveau de bonheur que le niveau de revenu ont montré des tendances à la hausse au cours des dernières décennies. Cependant, les tendances de l'évolution de l'inégalité entre les indicateurs de revenu et de bonheur peuvent diverger considérablement. En général, le bonheur n'augmente pas automatiquement avec l'augmentation des revenus, mais reste à la traîne. Ce paradoxe, comme le montre l'économie du bonheur, ne semble pas se produire dans des pays comme l'Afrique du Sud, l'un des pays les plus inégalitaires au monde. Le pays a enregistré une égalité croissante de bonheur malgré la hausse des inégalités de revenus. De toute évidence, l'impact absolu des inégalités de revenu et de bonheur au niveau national est plus important que l'impact relatif. Par conséquent, l'inégalité du bonheur en général peut être une mesure supplémentaire utile de l'inégalité, en particulier en Afrique, qui est considérée comme une « tache noir » en matière de recherche sur le bonheur. German Abstract: Zusammenfassung: Glück ist eine universelle Geistesverfassung. Ihre Bedeutung nimmt jedoch kulturspezifische Formen an und reicht von emotionalen Gemütszuständen bis hin zur allgemeinen Lebenszufriedenheit. Die Definition von ‚Glück‘ ist stark von jeweiligen philosophischen Hintergründen sowie materiellen Lebensumständen beeinflusst und von sprachlichen Unterschieden geprägt. Selbst innerhalb von Ländern sind der Standort und die soziale Struktur wichtig für die Konzeptualisierung und Messung des Wohlbefindens. Ausnahmen bestätigen die Regel. In Laura Bohannans klassischer anthropologischer Studie über die Tiv im nigerianischen Mittelgürtel in den 1950er Jahren bedeutete die „Rückkehr zum Lachen“ das Lachen der Verzweiflung, z.B. wenn Menschen angesichts der allgegenwärtigen Hexerei über menschliches Elend lachten. Eine weitere Ausnahme von der Regel betrifft COVID-19-Lockdowns, die mit einem Rückgang der Zufriedenheit verbunden waren, unabhängig von länderspezifischen Besonderheiten oder der Art und Dauer des Lockdowns. In Subsahara-Afrika zeigten sowohl das Glücks- als auch das Einkommensniveau in den letzten Jahrzehnten steigende Tendenzen. Allerdings können die Entwicklungstrends der Ungleichheit zwischen Einkommens- und Glücksindikatoren erheblich auseinanderklaffen. Generell wächst das Glück nicht automatisch mit steigendem Einkommen, sondern hinkt hinterher. Dieses Paradoxon, tritt so, wie es die Glücksökonomie aufzeigt, jedoch in Ländern wie Südafrika, einem der ungleichsten Länder der Welt, offenbar nicht ein. Das Land registrierte eine wachsende Glücksgleichheit trotz zunehmender Einkommensungleichheit. Offensichtlich ist die absolute Auswirkung von Einkommens- und Glücksungleichheit auf Länderebene wichtiger als die relative Auswirkung. Daher kann die Glücksungleichheit im Allgemeinen ein nützliches ergänzendes Maß für Ungleichheit sein, insbesondere in Afrika, das in Bezug auf die Glücksforschung als „schwarzer Fleck“ gilt