At the 16th Conference of the Parties (COP) in 2010, developed countries formalised a collective climate finance commitment made previously in Copenhagen of “mobilising jointly USD 100 billion per year by 2020 to address the needs of developing countries...from a wide variety of sources, public and private, bilateral and multilateral, including alternative sources” (UNFCCC, 2010). However, there is currently no definition of which “climate” activities, flows, or other interventions could count towards the USD 100 billion; what “mobilising” means; or even which countries are covered by this commitment. The paper examines different definitions used by 24 key actors in climate finance to quantify the level of private climate finance mobilised by their interventions, as well as the methods used to track such private climate finance. Key findings are that i) methodologies to assess and estimate mobilisation vary widely, and ii) considerable risk of double-counting exists.<BR>A la 16e Conférence des Parties (CdP) tenue en 2010, les pays développés ont formalisé un engagement financier collectif pour le climat précédemment souscrit à Copenhague de « mobiliser collectivement 100 milliards USD par an d’ici à 2020 pour répondre aux besoins des pays en développement ...de diverses sources, publiques et privées, bilatérales et multilatérales, y compris de sources alternatives (CCNUCC, 2010). Cependant, il n’existe pas actuellement de définition des activités, flux ou autres interventions « climatiques » qui seront comptabilisés dans ces 100 milliards USD ; que signifie « mobiliser » ; voire, quels sont les pays concernés par cet engagement. Ce document se penche sur les différentes définitions utilisées par les 24 acteurs principaux du financement climatique pour quantifier le niveau des financements climatiques privés mobilisés par leurs interventions, ainsi que les méthodes employées pour suivre ces financements climatiques privés. Il ressort de ce rapport deux grandes constatations i) les méthodologies d’évaluation et d’estimation des fonds mobilisés sont très disparates, et ii) il existe d’énormes risques de double comptage.