Dette publique et taux de change dans les pays du G7 sur les deux dernières décennies
[eng] Government Debt and Exchange Rate Dynamics: Empirical Evidence for G7 Countries over the Last Two Decades . by Alain Paraponaris . Empirical exchange rate studies can be roughly divided into univariate models and open economy macroeconomic models. The former have no particular grounding in macroeconomic theory, but have the best predictive short-run performance. The latter perform less well in terms of the short run, but help explain long-run changes in exchange rates. This paper presents an overview of some stylised facts for G7 countries and endeavours to link the recent behaviour of exchange rates to changes in government debt. The empirical study is based on cointegration tests, causality tests within error-correction models, simulations of shocks on variables and the breakdown of forecasting error variance. This study distinguishes the countries in which the causal relation runs from government debt to exchange rates (Canada and the United States) from those in which the relation is reversed (France and Germany). The relation is found to be bidirectional for Great Britain and Italy. Results for Japan are inconclusive. [fre] Dette publique et taux de change dans les pays du G7 sur les deux dernières décennies . par Alain Paraponaris . Les travaux empiriques sur le taux de change se divisent grossièrement en modèles univariés et modèles macro-économiques en économie ouverte. Les premiers n'ont aucun fondement particulier de théorie macro-économique mais présentent les meilleures performances prédictives dans le court terme. Les seconds donnent des prévisions de court terme moins bonnes, mais aident à la compréhension de l'évolution des taux de change à long terme. Ce papier présente rapidement quelques faits stylisés pour les pays du G7 en essayant de relier l'évolution récente des taux de change avec celle de la dette publique. L'étude empirique s'appuie sur des tests de cointégration, des tests de causalité au sein de modèles à correction d'erreur, des simulations de chocs sur variables et la décomposition de la variance d'erreurs de prévision. Elle permet de distinguer les pays où la relation causale va de la dette publique au taux de change (Canada, États-Unis) de ceux où la relation est inversée (Allemagne, France). La relation est bidirectionnelle pour la Grande-Bretagne et l'Italie, tandis que les résultats obtenus pour le Japon ne permettent pas de conclure.