Ce 3ème rapport intermédiaire analyse les principaux traits de la mobilité des jeunes, à partir de l'enquête ménages déplacements (EMD) lyonnaise de 2005-2006 et étudie les effets sur la mobilité des caractéristiques socio-économiques et d'autres facteurs, comme la localisation géographique, l'âge ou le genre. Cette enquête, réalisée dans un périmètre élargi intégrant les communes périurbaines et certaines communes rurales, recueille les déplacements de semaine dans des lieux de vie très différents quant à la densité résidentielle, à la distance au centre et à la desserte par les transports publics. Les caractéristiques de l'EMD, ainsi que les indicateurs construits pour " enrichir " les fichiers de base, sont présentés dans une 1ère partie. Sont ensuite analysées dans une 2ème partie les différenciations de niveaux de mobilité, de motifs de déplacements et d'usage des modes de transport selon des catégories d'âge détaillées, le niveau scolaire atteint (collège / lycée), le genre et le lieu de résidence. Cette approche permet de pointer les changements de mobilité intervenant entre 10 et 20 ans. Ces grands facteurs de différenciation mieux connus, il est possible d'appréhender les inégalités de mobilités existant parmi les populations adolescentes (3ème partie) : disparités d'accès à la voiture et d'usage des modes de transport liées aux revenus par unité de consommation (UC) du ménage et au type socio-économique de zone de résidence (communes / zones précises avec ou sans ZUS - Zone Urbaine Sensible). S'intéresser à la mobilité à l'adolescence se traduit par un intérêt particulier pour les 14-17 ans, mais amène aussi à préciser " ce qui se passe " juste avant et juste après. Des modèles logit de l'usage habituel des modes de transport permettent de tester la significativité des effets ajustés (une fois contrôlés les effets des autres facteurs), des facteurs démographiques (âge, sexe), géographiques, socio-économiques (revenu par UC), socio-territoriaux (Zone avec / sans ZUS) et de motorisation du ménage.
