French Abstract: Des illusions vu trop grand de la part des partisans et des sombres prévisions des sceptiques ont caractérisé la controverse autour du Brexit. L'article évalue cinq enjeux clés pour les relations post-Brexit entre la Grande-Bretagne, l'UE et l'Afrique: accès aux marchés, investissements directs étrangers (IDE), aide, sécurité et nature du partenariat. L'analyse se concentre sur les pays d'Afrique subsaharienne appartenant au Commonwealth. La vision du gouvernement britannique d'une «Grande-Bretagne mondiale» repose largement sur sa coopération renforcée avec les pays du Commonwealth et des marchés libéralisés. L'examen des développements potentiels dans ces différents domaines politiques montre que les attentes des Brexiteers et des politiciens africains en ce qui concerne une relation post-Brexit améliorée, fondée sur un partenariat, sont largement infondées. Bien que le Royaume-Uni post-Brexit accroisse les choix des pays africains en matière de partenaires commerciaux privilégiés, on peut se demander si Londres pourrait offrir quelque chose de nouveau que d'autres acteurs mondiaux d'intérêt croissant en Afrique, comme la Chine, n'ont pas encore à leur agenda.German Abstract: Hochfliegende Illusionen der Befürworter und grimmige Vorhersagen der Skeptiker haben die Kontroverse um den Brexit geprägt. Der Artikel untersucht fünf Schlüsselfragen, die für Beziehungen nach dem Brexit zwischen Großbritannien, der EU und Afrika auf dem Spiel stehen: Marktzugang, ausländische Direktinvestitionen (FDI), Hilfe, Sicherheit und die Art der Partnerschaft. Die Analyse konzentriert sich auf Länder südlich der Sahara, die zum Commonwealth gehören, da die Vision der britischen Regierung von einem "Global Britain" stark von ihrer verstärkten Kooperation mit den Commonwealth-Staaten abhängt. Die Überprüfung möglicher Entwicklungen in diesen verschiedenen Politikbereichen zeigt, dass die Erwartungen von Brexiteers und afrikanischen Politikern hinsichtlich einer verstärkten partnerschaftlichen Beziehung nach dem Brexit Commonwealth weitgehend unbegründet sind. Obwohl Großbritannien nach dem Brexit die Auswahl der bevorzugten Handelspartner in Afrika erhöhen wird, bleibt fraglich, ob London etwas Neues bieten könnte, das andere Global Player mit wachsendem Interesse an Afrika, wie China, nicht bereits auf ihrer Agenda haben