Land dynamics are context specific and rapidly changing, and conflicts related to them do not systematically escalate into violence. One way of framing the discussion is to consider change in the structures of power governing the management of resources in rural areas as necessary to achieve greater efficiency and equity. Since such change will be opposed by beneficiaries of the system in place, the transformation of agriculture is bound to be marred by conflicts of various intensity levels. At the heart of these conflicts lies land because of its very high material <I>and</I> symbolic values. Evidence shows that (a) whether they result from pre-existing agrarian tensions or not, conflict situations in rural societies deeply affect the politics of land, and (b) whether it is at the heart of a conflict or gets dragged into it, land requires a careful approach by policy makers because it is a central element in the evolution of societies. As a result, policies pertaining to land can ...<BR><P>Les dynamiques foncières sont en mutation permanente et s’inscrivent dans des contextes spécifiques. S’il est vrai qu’elles provoquent des conflits, ceux-ci ne deviennent pas systématiquement violents. Pour mieux comprendre les liens entre terre et conflit, on peut s’intéresser aux structures de pouvoir qui gouvernent la gestion des ressources naturelles : leur transformation est en effet une étape nécessaire à l’amélioration de l’efficacité économique de l’agriculture et à la réduction des inégalités. Parce qu’elle menace les intérêts dominants, une telle transformation provoque toujours des conflits d’intensité variable. Or la question foncière est au coeur de ces conflits, à cause des valeurs économique et symbolique attachées à la terre. A cet égard, deux enseignements peuvent être retenus : d’une part, quelle que soit leur origine, les conflits dans les sociétés rurales affectent profondément les systèmes fonciers ; d’autre part, qu’elles soient à l’origine du conflit ou ...
