The present paper provides the most comprehensive assessment to date of the impact of short-time work (STW) schemes during the 2008-09 crisis. The analysis covers 19 OECD countries, 11 of which operated a short-time work scheme before the crisis, five countries introduced a new scheme during the crisis period and three countries never had a short-time work scheme. In order to identify the causal effects of short-time work, a difference-in-differences approach is adopted that exploits the variation in labour-adjustment patterns and the intensity with which STW schemes are used across countries and time. The estimates support the conclusion that STW schemes had an economically important impact on preserving jobs during the economic downturn, with the largest impacts of STW on employment in Germany and Japan among the 16 countries considered. However, the positive impact of STW was limited to workers with permanent contracts, thereby further increasing labour market segmentation between workers in regular jobs and workers in temporary and part-time jobs. The estimated jobs impact is smaller than the potential number of jobs saved as implied by the full-time equivalent number of participants in short-time work, suggesting that STW schemes end up supporting some jobs that would have been maintained in the absence of the subsidy. However, the estimated deadweight is less than that usually estimated for other job subsidy measures. As the OECD area is only just starting to emerge from the crisis, it is still too early to assess the impact of STW schemes in the longer term. Indeed, the main concerns about STW schemes relate to their potentially adverse impacts on the vigour of employment growth during the recovery and economic restructuring in the longer run.<BR>Ce document fournit l'évaluation la plus complète à ce jour de l'impact des dispositifs de chômage partiel au cours de la crise de 2008-09. L'analyse couvre 19 pays de l'OCDE, dont 11 disposant d’un dispositif de chômage partiel avant la crise, cinq pays en ayant introduit un nouveau au cours de la période de crise et trois pays n'en ayant jamais eu. Afin d'identifier les effets de causalité du chômage partiel, une approche par différence en différences est adoptée, qui exploite la variation dans les modalités d’ajustement de l’emploi et l'intensité avec laquelle les dispositifs de chômage partiel sont utilisés à travers les pays et le temps. Les estimations viennent étayer la conclusion selon laquelle les systèmes d’indemnisation du chômage partiel ont un impact économique important dans la préservation de l’emploi en phase de ralentissement de l’économie, avec des dispositifs de chômage partiel ayant les plus forts impacts sur l’emploi parmi les 16 pays considérés en Allemagne et au Japon. Toutefois, l’incidence bénéfique du chômage partiel s’est limitée aux effectifs permanents, creusant ainsi encore davantage le fossé avec les travailleurs temporaires et à temps partiel L'impact estimé sur l’emploi est plus faible que le nombre potentiel d'emplois sauvés comme le sous-entend le nombre de participants au chômage partiel en équivalent plein temps, ce qui donne à penser que les dispositifs de chômage partiel soutiennent certains emplois qui auraient été maintenus même sans subvention. Toutefois, l’effet d’aubaine est inférieur à celui qui est généralement estimé pour d’autres types d’aides à l’emploi. La zone OCDE étant tout juste en train de sortir de la crise, il est trop tôt encore pour déterminer l’impact des dispositifs de chômage partiel à plus long terme. En effet, les principales préoccupations concernant les dispositifs de chômage partiel tiennent à leur impact potentiellement négatif sur la vigueur de la croissance de l'emploi pendant la reprise et les restructurations économiques à plus long terme.
