La méthodologie REAP (Ressources & Energy Analysis Program), du Stockholm Environment Institute (SEI), doit être de " prime abord " considérée indépendamment du type de compte environnemental auquel elle s'applique. C'est une méthodologie de " désagrégation " de comptes environnementaux nationaux " déjà " existants (Empreinte carbone, Empreinte écologique, ...), globalement rassemblés sous le concept chapeau de " Passif écologique " au sein de notre programme ; elle permet d'obtenir ces mêmes comptes aux différentes échelles institutionnelles des collectivités territoriales (régions, départements, communes), et ceci en totale " cohérence " avec les comptes nationaux (comparabilité, agrégation, ...). C'est en appliquant strictement cette méthodologie que nous avons pu élaborer un système de calcul nous permettant aujourd'hui d'obtenir les empreintes carbone et écologique de n'importe quelle collectivité territoriale française, répertoriée comme telle au titre de l'Insee. Cette application "pilote" de la méthodologie REAP à la France, a été présentée pour vérification tant à Mathis Wackernagel, concepteur de l'Empreinte écologique, qu'à Tommy Wiedmann, concepteur principal de cette méthodologie. Le lecteur pourra consulter leurs commentaires dans l'annexe du document. Ce cahier de recherche, qui concerne exclusivement le " Passif écologique" de la France et de ses collectivités territoriales, est le premier d'un programme global de recherche (doctorale) d'une alternative aux carences constatées des deux aspects, a - Pression environnementale (ou Passif écologique) et b - Biocapacité (ou Actif écologique), de l'Empreinte écologique des nations, selon le Global Footprint Network (GFN). Le lecteur intéressé par les autres aspects de cette recherche d'un nouveau "Bilan écologique" des territoires, pourra aussi consulter : 1 - La Biosphère selon Vernadsky: Contradiction du principe de Carnot (http://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00911684), 2 - L'indice Ka de distance à l'équilibre et la diversité biologique (http://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01025400). Depuis la clarification des concepts les plus fondamentaux relatifs à l'apparition de la Biosphère et du vivant, jusqu'à leur application territoriale la plus opérationnelle, Ils concernent tous deux la définition d'un nouvel "Actif écologique" des territoires (opposable au Passif), susceptible de rendre compte tant de la "valeur des services écosystémiques", que de la "biodiversité" des territoires naturels ; ceci dans le cadre d'une "thermodynamique des écosystèmes" (ou du vivant) supposée entièrement cohérente avec les principes fondamentaux de la thermodynamique.
